Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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UNIVERSITE DE RENTREE DE DLR

17/08/2009 13:08

UNIVERSITE DE RENTREE DE DLR


Cette année, nos Universités de rentrée se tiendront les samedi 12 et dimanche 13 septembre, sur le thème : « La crise, jusqu’à quand, comment en sortir ? ». Nous vous attendons nombreux pour faire le point sur les perspectives de DLR et débattre avec nos invités dont les noms seront prochainement communiqués.
Pour la 7ème édition de ses Universités de rentrée à Dourdan, Debout la République vous offre la possibilité de vous inscrire et de régler les frais de participation directement en ligne. Nous invitons à privilégier ce mode d’inscription, qui permet une gestion plus fluide et plus efficace de l’organisation de ces journées (ou alors par chèque - en imprimant et en nous retournant ce formulaire)
Pour tout complément d’information, n’hésitez pas à nous contacter : 01 69 49 17 37 et par courriel : courrier@debout-la-republique.fr
Nous vous rappelons que les inscriptions se font dans la limite des places disponibles.





Vers un nouveau monde financier

15/08/2009 17:09

Vers un nouveau monde financier


Frédéric Lordon, architecte d’un nouveau monde financier
 
C’est bien tout l’intérêt de l’ouvrage de Frédéric Lordon que d’aller plus loin que le simple constat et de chercher à structurer des propositions très concrètes pour réformer la finance.
Les coupables
L’auteur en profite pour attaquer tous ceux, au premier rang desquels Nicolas Sarkozy, qui ont présenté les Etats-Unis comme un modèle économique. Leurs bons résultats des dernières années ne sont que la conséquence d’une pyramide de dette. L’endettement des ménages atteint 120% de leurs revenus aux Etats-Unis et 140% en Grande-Bretagne contre 68% en France. Il cite une étude de Jacques Sapir qui montre que la dette a augmenté la consommation de 2,4% par an de 2002 à 2007.
Il s’attaque également aux pays européens en affirmant que « la politique économique étasunienne laisse les inepties de laisser-faire à l’usage des gouvernants européens suffisamment crétins pour les prendre au sérieux ». Il fustige les socialistes, « ne sachant pas vraiment de l’idée triviale et molle d’économie de marché ou de l’idée précise et toxique d’économie à déréglementation concurrentielle généralisée, laquelle ils épousaient vraiment », le qualifiant de « corps mort de la vie politique Française ».
Le constat global
La démonstration de l’auteur est claire : les bénéfices de la titrisation sont beaucoup trop minces par rapport à ses immenses inconvénients. Comme il le soutient brillamment, elle fournit une liquidité illusoire, « une sorte de parapluie pour beau temps, mais qui s’autodétruirait au moment de l’orage ». Il ironise sur les banques d’affaire, « fleurons du capitalisme le plus privé, (…), bien installés dans l’idée que l’intervention publique n’est plus qu’un réflexe reptilien de cerveaux indécrottablement soviétoïdes, (qui) ne doivent d’échapper à la déconfiture qu’à une forme de nationalisation ».
Il souligne le terrible aléa moral de la finance moderne, toujours soutenue par les banques centrales ou les Etats, que ce soit en 1987, en 1990, en 1998, en 2001 ou depuis 2007. Il se demande si « la pratique de la détente monétaire érigée en système n’a pas eu l’effet contreproductif de reconduire indéfiniment les germes des crises financières récurrentes ? ». Il souligne enfin que « si elle transmet généreusement les dégâts du krach, la finance conserve soigneusement pour elle seule les profits de la bulle ».
Les principes d’une réforme de la finance
Même s’il craint que rien ne change, il avance plusieurs principes de réforme. Le premier est une reprise en main par les politiques qui ont laissé le monde financier en autogestion. Il balaie l’argument selon lequel la crise serait uniquement la conséquence de comportements frauduleux pour faire porter la responsabilité à un système qu’il faut réformer. Il balaie également l’argument néolibéral selon lequel les crises seraient inévitables en soulignant que Bretton Woods avait abouti à quarante ans de stabilité.
Il propose donc 6 principes. Le premier est que la finance doit être au service de l’économie productive. Ensuite, comme le contrôle des risques est illusoire, il faut les réduire a priori. Il pense également qu’il faut limiter la formation des bulles, que les normes actuelles (Bâle 2) sont mauvaises et qu’il faut les réformer, quitte à ignorer les anglo-saxons car pour lui, l’Europe continentale est une zone financière autosuffisante. Enfin, il disqualifie par avance les protestations du monde financier.
Comment réformer la finance ?
Sa première proposition consiste en l’introduction de bonus négatifs pour les traders de manière à les contraindre d’agir en appréhendant les risques à long terme. Ensuite, il recommande de revenir sur la titrisation en la limitant drastiquement puisque l’effet de levier induit rend les « rentabilités insolentes à la hausse… et catastrophique à la baisse ». Sa quatrième proposition est de réglementer l’ensemble des opérateurs et d’interdire purement et simplement toute transaction avec les « paradis fiscaux ».
Ensuite, il propose d’établir des normes beaucoup plus sévères pour limiter l’effet de levier, en imposant une couverture d’au moins 50% en cash au lieu du 1% qui pouvait être obtenu avec les règles actuelles. Il suggère de nationaliser les entreprises de bourse. Il conseille également de retourner la politique monétaire sous l’autorité politique, et de créer deux taux d’intérêt. Enfin, il propose de créer une Zone Européenne Financière (ZEF), régulée et autonome, sans la Grande-Bretagne.
 
Je vous recommande vivement la lecture de ce livre, court, pédagogique, complet et bien écrit. Une synthèse remarquable des dérives qui ont mené le monde financier à son autodestruction. (Laurent Pinsolle)
Source : Frédéric Lordon, « Jusqu’à quand ? Pour en finir avec les crises financières », Raisons d’agir






Deux poids deux mesures

15/08/2009 08:59

Deux poids deux mesures


En lisant la presse de ces derniers jours, je découvre avec stupéfaction que le Gouvernement veut légiférer très vite pour réduire l’avantage des retraites accordées par le Code de la Sécurité Sociale aux femmes salariées du privé ayant élevé leurs enfants (majoration de durée d’assurance qui leur permet de gagner jusqu’à deux annuités complémentaires pour le calcul de leur retraite). La raison : la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et la Cour de Cassation ont accordé à un père de famille le droit de bénéficier de cet avantage.
Alors que les femmes gagnent moins que les hommes (25% en moyenne), que leur carrière est hachée et qu’elles bénéficient donc d’environ 40 % de pension de retraite en moins, voilà qu’une lecture stupide de la déclaration européenne des droits de l’Homme et du principe d’égalité, conduit le Gouvernement à vouloir agir très vite.
Dans la fonction publique, une astuce avait été trouvée en autorisant les pères ayant pris un congé parental ou réduit leur activité professionnelle à bénéficier d’un avantage de retraite pour pouvoir être conforme à la jurisprudence. Qu’en sera-t-il demain pour les retraites du privé ?
Le Parlement en débattra à l’automne probablement. Là aussi, il faudra combattre pour éviter l’application bête et méchante du principe d’égalité car, que je sache, ce sont encore les femmes qui portent les enfants.
Cela me fait penser d’ailleurs à cette directive européenne qui avait forcé la France, au nom de l’égalité Homme/Femme, à supprimer l’interdiction du travail de nuit des femmes. Quand il s’agit de réduire les droits sociaux, Bruxelles sait très bien invoquer les grands principes !
En cette trêve estivale, j’attendais plutôt du Gouvernement l’annonce d’un projet de loi pour encadrer le versement des bonus et surtaxer les plus hautes rémunérations. Mais je devais plutôt rêver ! Il semble tellement plus utile à certains de rogner l’un des piliers de notre politique familiale.
Et après on s’étonne de voir nos concitoyens écœurés se détourner des urnes …
NDA





Voyage au coeur de l’anarchie financière

13/08/2009 16:26

Voyage au coeur de l’anarchie financière


Frédéric Lordon, conteur de l’anarchie financière

Avec « L’implosion » de Paul Jorion pour expliquer les subprimes, « Jusqu’à quand ? » est sans doute le deuxième ouvrage de référence pour mieux comprendre la crise financière. Un livre indispensable.
Le must pour comprendre la crise financière
Autant Paul Jorion maîtrise comme personne les arcanes du marché des subprimes, autant Frédéric Lordon a un don particulier pour expliquer la crise financière de A jusqu’à Z de manière extrêmement pédagogique en aidant à comprendre des notions souvent survolées ailleurs. Je comprends désormais mieux pourquoi RST s’est fait le défenseur de cet économiste de talent qui rend les ténèbres financières lumineuses.
Pourtant, ce livre a été achevé en septembre 2008, soit avant le déclenchement de la phase probablement la plus critique de cette crise financière. Néanmoins, cela ne disqualifie en aucun cas ce livre dans la mesure où Frédéric Lordon n’a pas pour objectif de faire un compte-rendu de la crise. Son objectif, beaucoup plus ambitieux, est d’expliquer les mécanismes qui sont responsables de cette crise financière et d’arriver en conclusion à recommander des solutions concrètes pour « en finir avec les crises financières ».
Au cœur de l’anarchie financière
Même s’il n’est pas le premier à décrire la jungle financière, Frédéric Lordon a le grand mérite de tout réunir de manière très claire. Son explication de la titrisation m’a permis de mieux comprendre les limites de ces instruments financiers. Il y a pour lui trois raisons majeures à la crise : le cocktail détonnant de la concurrence et de la cupidité, l’innovation financière et une très mauvaise mesure du risque.
Il dénonce notamment l’effet de levier et démontre par de simples exemples l’immensité des risques pris par les banques. Ainsi Bear Sterns avait doté un fond de 600 millions de capitaux propres et de 10 milliards d’emprunt aux banques. Résultat, une contraction de 6% provoque l’effacement de l’ensemble des capitaux propres… Globalement, cette banque avait « une position globale sur les dérivés de crédit de 13,4 trillions de dollars pour 80 milliards d’actifs et 10 milliards seulement de capitaux propres » !
Les esprits animaux et la tritrisation
L’auteur reprend les argument jadis avancés par Keynes pour expliquer le comportement aberrant des marchés. Il montre que « qui voudrait trop accorder aux précautions d’un risque futur est condamné à dégrader sa rentabilité présente » et que « la jauge exclusive du résultat courant comparé concentre le jugement sur le présent immédiat et rétrécit tragiquement les horizons temporels ». Le risque des comportements se retrouve jusque dans le nom des prêts NINJA (No Income No Job or Assets)…
L’innovation financière est alors utilisée pour le pire. Il explique mieux que quiconque le danger des ABS, ces outils, souvent placés dans des paradis fiscaux, qui transforment bien illusoirement le plomb en or. Grosso modo, un ensemble de créances et obligations d’un risque BBB (et donc au rendement plus élevé que les AAA) est re-découpé en plusieurs tranches de manière à placer le risque dans les tranches basses pour créer une tranche de synthèse AAA au rendement proche du BBB, théoriquement sans les risques.
Un risque théoriquement supprimé mais réellement démultiplié
En fait, la titrisation est une « stratégie de contournement réglementaire ». Elle permet à la fois de réduire les créances d’une banque et donc son exigence de capitaux propres tout en augmenter son rendement, d’autant plus que les banques n’hésitent pas à investir dans les tranches basses, au retour plus juteux. Là-dessus viennent s’ajouter les CDS (Credit Default Swaps), des contrats d’assurance de défaut d’une créance passée par une institution financière auprès d’une autre.
Le problème est que cette multiplication des assurances contre le risque finit par faire que « plus personne n’a le souci du contrôle quantitatif ni du contrôle qualitatif de l’émission de nouveaux risques de crédit ». Trop d’assurance contre le risque conduit à prendre justement trop de risques… Selon les règles de Bâle 2, les banques assurant un actif avec un CDS peuvent le pondérer à seulement 20% (subsiste le risque de faillite de celui qui assure), poussant encore l’effet de levier.
En outre, les CDS étant échangeables, celui qui assure un risque n’est pas sûr que son nouvel assureur soit solvable. Qui plus est, ces produits sont devenus de simples « actifs négociables en soi, auxquels la spéculation s’intéresse du seul fait que leurs prix vont varier et qu’il en résultera des opportunités de plus-values, mais indépendamment de leur finalité originelle de couverture ». Le marché des produits dérivés vaut 15 fois le PIB mondial. 1000 milliards de CDS couvrait la dette de 15 milliards de GM…
 
Frédéric Lordon, « Jusqu’à quand ? Pour en finir avec les crises financières », Raisons d’agir









Fait divers de Bagnolet

12/08/2009 15:50

Fait divers de Bagnolet


Certains m’accuseront de faire de l’anti-jeunisme primaire et d’autres me qualifieront de « réacs » fascisant mais je ne pouvais laissez faire plus avant cette façon qu’ont les médias et les politiques, dont Brice Hortefeux, de traiter ce fait divers. D’ailleurs ce sont les mêmes qui n’ont pas à souffrir de la violence et de l’incivilité au quotidien. 

 Les premiers, comme à leur habitude exploitent jusqu’à la corde une pseudo – misère régnant dans les banlieues de Paris et insinuent par petites touches que les jeunes ne peuvent pas s’y épanouir car sans cesse, ils sont  la proie des force de l’ordre. Ben voyons, les pauvres petits ! 

Les seconds, toujours dans leur lâcheté habituelle, ordonne une enquête de l’I.G.S. pour  dédouaner leur autorité sur leurs hommes de troupes,  ces mêmes hommes qu’ils abandonnent à la vindicte de jeunes merdaillons venus les insulter pour en découdre et casser du « flic ». Bref, la police républicaine abandonnée par les garants des institutions. Quand au Maire de Bagnolet je passe sur le côté mièvre de son intervention car jamais la République ne doit et devra favoriser le dialogue avec des casseurs, dealers et autres nouveaux petits fachos des Banlieues… 

Pour ce drame, la vérité est des plus simples ! Un jeune qui décide de rouler sur un véhicule qu’il sait non autorisé en ville. Des agents de Police qui respectent leur mission en lui intimant l’ordre de s’arrêter pour le contrôler. Puis un choix, celui du jeune qui décide de ne pas obéir à l’injonction. S’en suit logiquement une poursuite, le jeune roulant très vite finit par heurter violemment une barrière bétonnée. De son choix initial, un choix puéril, s’en est découlé une conséquence mortelle. Le jeune homme est le seul responsable de son acte imbécile. Il a joué et il a perdu. Ainsi va la vie, car cette vie n’est pas du tout le monde virtuel des jeux vidéo et d’internet. Non, quand  le protagoniste est touché, il ne se relève pas  pour une nouvelle partie et, hélas, beaucoup de jeunes aujourd’hui n’ont pas l’heure d’intégrer ce concept tant leur addiction au virtuel est grande. Pour le reste, les manifs anti – flics sont à nouveau  le fait habituel de petits casseurs à la solde de malfrats qui rêvent de chasser la Police républicaine de nos banlieues pour en faire leur territoire propice à tous les trafics. Bref, une engeance qui ne mérite même pas la clémence de notre société, puisque leur but est de  faire disparaître nos institutions. 

Manque de fermeté de la part de l’Etat, irresponsabilité voir renoncement de la part des parents, infantilisations frisant le crétinisme pour certains jeunes, résignation pour les autres, hypocrisie des hommes politiques voilà le constat accablant des banlieues. Il est plus que tant de réagir ! A ce titre, la saine réaction de ras le bol qu’a manifesté publiquement une partie des habitants de Sevran où s’est déroulé un drame ayant encore pour origine de jeunes merdaillons, est un encouragement pour l’avenir. Il s’agit maintenant pour la République de ne pas les abandonner ! 

PW 

 






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